J'ai mal partout. Mais comme me disait Jean-Marie,
il y a déjà vingt ans, si on se réveille
et qu'on n'a mal nulle part,
c'est qu'on est mort !
Je vais plutôt bien, j'ai repris 17 kg.
Je fais 56 kg, une grosse dondon.
Je suis une miraculée, passée par tellement de choses terrifiantes
pendant deux-trois ans... Il y a un an,
les médecins ont téléphoné à me famille
« C'est la fin, il faut prévenir votre père. »
L'une de mes chansons préférées, c'est
« Tout va très bien, madame la marquise »
J'ai toujours une épée de Damoclès au-dessus de ma tête,
mais bizarrement j'arrive à ne pas y penser.
A la fin de l’extrait, l’émotion était présente dans toute la classe. Lorsque M. Germain lève la tête,
il est frappé par la stupeur de la classe.
Mes camarades et moi avons découvert la vie passée de notre instituteur.
M. Germain, me voyant pleurer, me murmure quelques mots doux et tendres.
J’ai reçu cette nouvelle avec plus de doute intérieur que de joie.
Ce fut un étrange sentiment d’accablement et de mélancolie.
A quarante-quatre ans pauvre et nu, j’ai connu la gloire.
Car je vivais dans une famille modeste et je n’avait pas beaucoup
d’argent et donc je n’ai jamais eu le plaisir d’avoir
un cadeau comme le prix Nobel.